mardi 13 novembre 2007

Cinéma - Chrysalis

Chrysalis n'est pas un chef-d’œuvre, c'est un constat évident qui s'installe après quelques minutes seulement. L’intrigue se déroule sans trop de surprises, mêlant terrorisme à la mode (version bulgare, pour la note originale. Ils devraient poser des droits sur le terrorisme...), flic bouleversé par la mort de sa collègue et, accessoirement, femme, ainsi qu'une bleusaille niaise à la voix nasillarde (insupportable aussi).


Pourtant, le film m'a séduit. Bien que son scénario soit du niveau de celui d'une de nos fameuses séries françaises, Chyrsalis est servi par un Dupontel aigri et torturé, qui semble naturellement violent. Violent physiquement, les combats du long métrage sont prenants, placés efficacement et de façon entendue, exposant un Bernie qui a pris quelques kilos de muscles... Le rythme est soutenu, la chorégraphie est crédible et, hormis quelques scènes (flous trop longs par exemple), la réalisation est bonne. La violence s’exprime aussi dans le peu de répliques de l’acteur principal (On notera quelques piques assassines pour sa nouvelle collègue, qui, forte de son ânerie à peine feinte, les mérite largement).

Ce film de science-fiction prend place dans un futur stéréotypé, plaçant l’action dans un univers de verre, de métal et de plastiques monochromes. L’image haute gamme qui en ressort mériterait un scénario plus imposant, plus décalé, pourtant, on se laisse facilement emporter dans ce film facile.

En résumé, on se retrouve avec une vitrine d’effets spéciaux, de design et de graphisme hauts de gammes, nourris par un trop pauvre scénario, pourtant servi par un Dupontel inquiétant et authentique.

(Prenez soin de noter l'horrible effet plastoc sur la typo, ma-gni-fique.)


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