




Lecteur, il est temps que je te parle un peu plus de ma drogue ultime, la musique. L'émotion auditive. Le voyage par l'ouïe. Comme ces derniers temps, je passe plus de temps à 30 centimètres de mon écran que de mon oreiller, il est tout à fait indispensable de pouvoir tenir et, le coca-cola étant relativement cher et peu conseiller pour le régime alimentaire d'un étudiant, il me FAUT mon opium personnel.
S'ouvre alors la nouvelle chronique (foule en délire, roulement de tambour) ; la Musique. Ouverture énergique avec, en plein dans l'actualité 2007, la sortie du dernier album des Daft Punk ; Alive 2007. Enregistré le 14 juin à Bercy, ce "live" fut consacré comme l'un des meilleurs de l'année en question, tous styles confondus (source: Europe 2). Un peu moins d'une heure et quart de folie électronique, où le public devient hystérique à chaque fois qu'un nouvel instru fait immersion dans le mix surhumain. De quoi te promettre des frissons lorsqu'un cri multiplié par quelques milliers de voix déchire l'air devant la scène. (pok dans les oreilles, sennheiser en prend un coup à chaque bass)
Qui aime l'électro ne se lassera pas de Alive 2007, consécration de leurs albums en milieu humain. Buy it play it hear it share it...
Pourtant, le film m'a séduit. Bien que son scénario soit du niveau de celui d'une de nos fameuses séries françaises, Chyrsalis est servi par un Dupontel aigri et torturé, qui semble naturellement violent. Violent physiquement, les combats du long métrage sont prenants, placés efficacement et de façon entendue, exposant un Bernie qui a pris quelques kilos de muscles... Le rythme est soutenu, la chorégraphie est crédible et, hormis quelques scènes (flous trop longs par exemple), la réalisation est bonne. La violence s’exprime aussi dans le peu de répliques de l’acteur principal (On notera quelques piques assassines pour sa nouvelle collègue, qui, forte de son ânerie à peine feinte, les mérite largement).
Ce film de science-fiction prend place dans un futur stéréotypé, plaçant l’action dans un univers de verre, de métal et de plastiques monochromes. L’image haute gamme qui en ressort mériterait un scénario plus imposant, plus décalé, pourtant, on se laisse facilement emporter dans ce film facile.
En résumé, on se retrouve avec une vitrine d’effets spéciaux, de design et de graphisme hauts de gammes, nourris par un trop pauvre scénario, pourtant servi par un Dupontel inquiétant et authentique.
(Prenez soin de noter l'horrible effet plastoc sur la typo, ma-gni-fique.)